mardi 31 mars 2009

Boone Hall Plantation II




Des maisons de briques où vécurent des esclaves nous rappellent que c'est une triste réalité de l'histoire. Tous n'ont pas eu la chance de vivre dans une maison solide capable de résister aux ouragans, la cabane en bois étant la norme... Que d'émotion en parcourant cette "rue des esclaves", l'idée seule que des êtres aient été arrachés à leur terre pour partir travailler à l'autre bout du monde donne des frissons...
Les journées s'écoulaient entre travail intense et débrouille pour améliorer l'ordinaire...
Sont nés de jolis paniers en "sweetgrass", devenus typiques de Charleston et fabriqués (à la main, cela va sans dire) aujourd'hui encore...

lundi 30 mars 2009

Boone Hall Plantation







Au détour d'une allée de chênes majestueux se dresse une maison superbe... devant nos yeux ébahis, toute une époque se dévoile, avec ce qu'elle avait de plus impressionnant et de plus vil. Une plantation de coton et d'indigo, accessoirement fabrique de tuiles et de briques, où tant d'êtres ont subi l'esclavage...






jeudi 26 mars 2009

Façades charlestoniennes











La ville de Charleston est connue pour son centre historique et ses belles façades de style colonial... Il y en a des toutes sortes, plus belles les unes que les autres, hélas pas toujours photographiables... C'est un régal pour les yeux!








mardi 24 mars 2009

Retour de week-end

Première escapade depuis notre arrivée aux Etats-Unis, direction la station balnéaire de Charleston. La ville s'est ouverte devant nous tel un livre d'histoire...
Bientôt des photos!

jeudi 19 mars 2009

Centre-ville


Notre nouvelle ville ne ressemble en rien à ces grandes cités polluées et peuplées de gratte-ciel que l'on voit au cinéma (mais que personnellement j'adore, entre nous soit dit).
C'est une bourgade de province version américaine, avec un centre-ville restreint et des quartiers résidentiels qui s'étirent comme un bon gros chat à son réveil.
Il ya des cours de golfs, d'immenses églises de construction récente avec leur parking privé, situées le long d'une avenue interminable où elles côtoient les grandes enseignes où se précipitent les acheteurs.
Pour autant, Aiken a son charme, un petit quelque chose qui plait et qui fait se sentir à l'aise.
Elle a aussi quelque chose qui me rassure: un théâtre! (qui, comme vous pouvez le voir sur la photo, est bordé de palmiers, arbre-symbole de cet état)

jeudi 5 mars 2009

Etat des lieux

Mercredi 11 février 2009

Aujourd'hui est un jour très important pour moi. J'ai rendez-vous avec Beverly à 9 heures pour faire l'état des lieux de notre futur chez-nous!
J'arrive un peu en avance. Comme le veut la tradition familiale, j'ai apporté du sel et de l'huile - ce seront les premières choses qui entreront dans la maison.
Beverly arrive enfin. Elle m'offre une bûche pour la cheminée (tradition nord-américaine) et une bouteille de vin rouge, et me souhaite la bienvenue chez moi.
Elle ouvre la porte... Nous entrons. Je réalise que demain, c'est le grand jour: nous récupérons nos meubles! Nous emménageons!
L'état des lieux est plus que rapide: elle me donne une feuille où est détaillé tout ce qu'il faut vérifier, et me dit de venir la lui remettre dans quelques jours, avec un chèque certifié pour la caution. Puis, elle me tend les clés, sourire aux lèvres... D'autres clés et les télécommandes pour ouvrir la porte du garage sont posées sur le comptoir, dans la cuisine. Près de l'huile et du sel.
Elle me salue, et je me retrouve pour la première fois seule dans ce lieu qu'il va me falloir apprivoiser.
Je me sens toute petite dans "le manoir" vide. J'en fais le tour, lentement.
Demain, demain, ce sera chez nous.
Non. C'est déjà chez nous. J'ai la clé! Je peux partir et revenir comme je le souhaite, je suis chez moi...
C'est idiot, mais ça me fait bizarre de me dire que nous allons faire notre valise et quitter l'hôtel. Parce que cela veut dire que je ne rêve pas, que c'est vrai: nous nous installons aux Etats-Unis pour un bout de temps. Et nous allons vivre dans cette maison incroyablement grande, dans ce quartier si typique du pays.
Je fais un peu de nettoyage, il le faut bien. La maison est restée inoccupée pendant trois mois, alors j'aère, je laisse entrer le soleil...
Puis, doucement, je referme la porte d'entrée. Je reviendrai cet après-midi, avec des courses et une partie de nos bagages.
Et demain, demain...

mardi 3 mars 2009

La maison du français

16 janvier 2009

Nous nous réveillons à Aiken, l'esprit encore un peu flou.
Notre chambre d'hôtel est grande et confortable, il y a un bureau avec téléphone, un fauteuil près de la fenêtre, un petit frigo, un four à micro-ondes, un téléviseur avec 70 chaines, une salle de bains privative, et deux lits deux place. C'est donc là que nous vivrons pendant les quatre prochaines semaines...
Le buffet du petit-déjeuner est copieux et varié, tant mieux car hier soir nous avons juste grignoté, nous étions trop épuisés pour aller au restaurant, de plus nous avions eu droit à de multiples repas et collations dans l'avion, nous étions repus!
A 11 heures, nous retrouvons Beverly, notre agent immobilier. C'est un personnage, cette Beverly, toujours en mouvement, très enthousiaste, avec le regard qui s'illumine dès qu'elle pénètre dans une maison, on dirait une vraie gamine! Nous l'avions déjà rencontrée en octobre, lors de notre voyage exploratoire. Nous l'avions contactée via internet pour visiter toutes sortes de maisons, des petites, des grandes, des très très grandes, à tous tarifs, dans tous quartiers, afin de voir ce qui existe sur le marché local. Cette fois-ci, les critères ont changé. Nous avons un budget précis à ne pas dépasser, et des quartiers de prédilection, pas trop éloignés du futur lieu de travail de chéri.
Les visites se succèdent, avec son lot de bonnes et de moins bonnes surprises. Nous essayons de nous imaginer vivre dans telle ou telle demeure, quelle chambre sera la notre, où mettrons nous les canapés?
Puis, nous revisitons une maison que nous avions déjà découverte en octobre, et aussitôt surnommée "le manoir". Elle se situe dans un beau quartier résidentiel, au calme dans la pinède, mais pourtant proche de tout. Elle est immense, en tous cas comparée à notre maison en France. A la base, nous ne savions pas trop si elle nous intéressait ou pas, trop belle, trop spacieuse, trop... tout! Mais voilà, le propriétaire est un français rentré au pays, et il nous a proposé de baisser le prix du loyer, un peu trop élevé pour nous. Alors, une nouvelle visite s'impose. Et puis c'est vrai qu'elle est jolie cette maison. En la visitant, nous réalisons que nous avions oublié plein de petits détails, qu'elle est plus lumineuse et chaleureuse que dans nos souvenirs... la cuisine est superbe et entièrement équipée, il y a une terrasse en bois, un grand jardin avec vue sur le golf. Des écureuils sur le seuil, comme dans une vieille chanson...
Surtout, ne pas nous emballer.
De toutes façons, nous ne prendrons pas de décision trop rapidement, car après tout, nous ne pouvons pas signer de bail avant d'avoir accompli certaines démarches administratives, de plus nos meubles ne seront là que dans un mois.
De retour à l'hôtel, nous prenons des feuilles de papier et notons les + et les - des maisons qui nous intéressent. Mais quelque part dans notre tête, la maison du français a toutes ses chances...

lundi 2 mars 2009

En route pour les Etat-Unis!


15 janvier 2009, tôt le matin.

Aujourd'hui, nous partons.
Cela fait des mois que nous préparons notre expatriation, des mois que nous attendons ce moment. Dès ce soir, nous dormirons aux Etats-Unis, dans cette ville où nous allons nous installer pour deux ans minimum, et plus si affinités, comme j'aime à le dire...
Nous avons été gâtés par l'entreprise de chéri. Nous allons voler en classe affaires! L'enregistrement se passe loin de celui de la classe touriste, il n'y a pas de queue, pas de piétinnement, pas d'attente...
Une fois nos lourds bagages déposés, nous nous dirigeons vers le salon VIP afin d'attendre l'heure d'embarquer. Je sais que nous n'aurons sans doute plus de telle occasion lors de nos prochains voyages, alors j'essaie de profiter de chaque seconde dans ce lieu que j'aurais cru inaccessible. Moi, dans un salon VIP de Roissy! Incroyable!
Le salon est grand, les tables, les chaises, les fauteuils sont modernes, il y a des présentoirs où s'entassent en ordre établi des magazines, des journaux, qui nous sont offerts. Nous faisons le plein de lecture, pour le vol, et pour après.
Un buffet nous attend, nous pouvons manger et boire tout ce que nous souhaitons, sans débourser un centime: tout est inclus dans le billet en classe affaire. Le petit-déjeuner de l'hôtel n'étant pas loin, nous prenons juste quelques chose à boire.. et glissons quelques petits paquets de biscuits dans nos bagages cabine, pour le voyage, au cas où...
Arrive le moment de rejoindre notre avion. A voir la file de passagers qui se précipite vers la porte d'embarquement, le vol Paris-Atlanta sera plein.
Je suis la première passagère à pénétrer dans l'avion...